Bénédicte dite "Béné" fêtait un âge où il n'est plus question d'offrir des gadgets si nos moyens nous le permettent. Elle m'avait glissé son goût pour ce que je faisais aussi, lorsqu'elle est revenue d'un séjour au Mali, toute enthousiasmée qu'elle était, j'ai eu envie de marquer l'audace.
J'avais eu un coup de cœur pour un tissu d'ameublement qui fut ma trame pour dessiner ce qui deviendra un masque africain.
(Dessin du tissu ou copie du motif en scan.)
J'ai voulu marié les tons chauds encore une fois aux morceaux de miroir. J'ai travaillé l'aspect relief par le biais de la taille des morceaux qui pouvaient être entier (la tesselle entière). Ainsi le masque prend vite : il donne l'impression de sortir du mur, il est rendu vivant et présent dans la pièce.
Je l'ai baptisé "Ethnic".
Il fut impressionnant de voir la métamorphose du regard avec et sans le joint. Les prévisions même bien étudiées peuvent révélées des surprises surtout si c'est la première expérience.
La couleur du joint, c'est comme le maquillage : plus il est foncé plus les traits seront durcis. Mais j'avoue que de l'air un peu naïf à l'air sorcier bien inspiré m'a agréablement surprise. Je ne voulais surtout pas d'un regard insipide ou dérangeant. Ici nous avons un charisme bien exprimé et ça le fait bien.
Bénédicte fut tellement émue qu'elle l'a envisagé... et plus tard accroché... dans sa chambre en face de son lit. Comme quoi son expression était accueillie avec plaisir.
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